Ce jeudi 29 août, Konami a annoncé que le nom et le logo officiels du Brasileirão Betano, le championnat brésilien, sont remplacés par des éléments génériques, avec effet immédiat, dans eFootball.
Une annonce plutôt brutale qui a suscité de nombreux commentaires, pointant du doigt ce qu'ils considèrent comme un nouveau camouflet pour la firme nippone qui ne ferait que perdre des licences officielles depuis quelque temps.
Sauf que, pour une fois, Konami n'y est pas pour grand-chose. Le football professionnel brésilien est actuellement secoué par une crise sans précédent qui est en train de transformer le paysage des championnats nationaux.
Deux ligues dissidentes
La Libra et Futebol Forte, deux ligues dissidentes, ont été formées par des clubs de Serie A et Serie B mécontents de la répartition des revenus télévisuels et de la gouvernance de la CBF (la fédération brésilienne). Les clubs fondateurs de ces ligues souhaitent un modèle de gestion plus équilibré, similaire à celui de la Premier League en Angleterre, où les clubs ont plus de pouvoir décisionnel et une répartition plus juste des revenus.
La CBF, de son côté, résiste à ces changements, cherchant à maintenir son contrôle sur l'organisation des championnats nationaux. Cela a conduit à des tensions croissantes, avec des discussions sur la possibilité de voir certains clubs de la Libra ou de Futebol Forte organiser leur propre compétition, en parallèle ou même en opposition au championnat traditionnel organisé par la CBF.
Les plus grands clubs parmi les frondeurs
Ce conflit reflète des enjeux profonds sur la manière dont le football brésilien devrait être structuré à l'avenir, avec des implications potentielles pour les finances, la visibilité internationale, et même la participation des clubs brésiliens aux compétitions continentales comme la Copa Libertadores.
Le résultat de cette confrontation pourrait entraîner des changements significatifs dans l'organisation du football brésilien dans les années à venir.
Quatorze clubs, dont certains clubs majeurs partenaires de Konami, ont décidé de soutenir les projets de ligues dissidentes.
Face à l'avenir proche très incertain du Brasilerão tel que nous le connaissons, Konami aurait préféré ne prendre aucun risque en renonçant aux licences officielles de la Série A et de la Série B (qui devrait également disparaître d'eFootball dans les semaines à venir).
Toutefois, ces événements ne remettent pas en cause les partenariats individuels noués avec les principaux clubs brésiliens. Palmeiras vient d'ailleurs d'annoncer son retour dans eFootball et une campagne dédiée aux Corinthians a été lancée ce jeudi.
Cet article a en partie été rédigé à l'aide d'une intelligence artificielle, notamment pour assurer une traduction fidèle des informations que nous avons obtenues via des sources en langue portugaise.
Comments